Les bustes

« Il n’y a pas d’art plus difficile et plus profond que l’art du portrait. Il faut être non seulement un peintre, mais encore un psychologue et un poète pour traduire son âme et ce que son âme diffuse sur une physionomie, de marques intellectuelles. Choses insaisissables à bien des yeux. La fantaisie et l’imagination ne peuvent plus vagabonder en liberté, elles doivent pénétrer dans les rêves du modèle et s’assimiler sa vie, son esprit, ce qu’il y a d’intime et de caché derrière ce mur épais et terrible qu’est le front d’un homme. »

 

Marcel Mérignargues

« Il n’y a pas d’art plus difficile et plus profond que l’art du portrait. Il faut être non seulement un peintre, mais encore un psychologue et un poète pour traduire son âme et ce que son âme diffuse sur une physionomie, de marques intellectuelles. Choses insaisissables à bien des yeux. La fantaisie et l’imagination ne peuvent plus vagabonder en liberté, elles doivent pénétrer dans les rêves du modèle et s’assimiler sa vie, son esprit, ce qu’il y a d’intime et de caché derrière ce mur épais et terrible qu’est le front d’un homme. »

 

Marcel Mérignargues

Qu’est-ce qu’un buste ?

Rattaché au genre du portrait, un buste est une sculpture où seule la partie supérieure du corps humain est représentée.

Le choix des parties du corps représentées, comme les dimensions du portrait, est important pour rendre l’expression du sujet : le buste peut être interrompu aux épaules ou intégrer une partie du torse. Le buste demande une grande technicité de la part du sculpteur qui se doit de reproduire le personnage de la manière la plus fidèle possible.

© Université Paul-Valéry Montpellier 3 / Robin Sellem et Nikita Tronc.

© Université Paul-Valéry – Montpellier 3 / Robin Sellem et Nikita Tronc.

Le portrait de l’être aimé

Depuis la Grèce antique, la représentation en buste est une constante de la production sculpturale à travers les âges. Dans la collection des Mérignargues, les bustes sont omniprésents, et notamment les portraits intimes. Le buste de l’épouse de Marcel, Valentine Mérignargues, est l’une des réalisations les plus intéressantes dans la mesure où elle conjugue virtuosité de la sculpture et audace picturale : le travail du modelage est réhaussé d’une fine polychromie.

 

La minutie de Marcel Mérignargues renvoie la part essentielle du travail d’observation de la nature et des modèles. Les nombreux dessins préparatoires pour le buste de Valentine Mérignargues suggèrent l’importance systématique du travail préalable de la part de l’artiste.

        Un apport considérable de la polychromie

Sur le visage de Valentine, la rougeur des pommettes ou le violet du fard à paupière participent au réalisme de la figure et de la même façon accentue sa féminité. La précision de la polychromie permet à l’artiste de restituer la vitalité et la présence du modèle.

L’intérêt porté au visage humain par Marcel Mérignargues transparaît dans ce buste fidèle de sa compagne, véritable hymne naturaliste à la beauté féminine.

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